UNE CHARTE POUR REPONDRE A DES ENJEUX PARTAGES
Au cœur du projet, il y a pour les deux parties, l’ambition de conduire une politique agricole locale adaptée face aux défis actuels, renforcés par les crises économiques et sanitaires, la transition écologique, les nouvelles attentes des consommateurs…
La charte réaffirme les orientations de chacun. Les objectifs partagés passent par le développement des filières et l’aménagement raisonné du territoire, mais aussi par des actions de promotion du territoire en faveur de filières agricoles locales ou encore l’expérimentation d’initiatives de valorisation du monde agricole.
Un territoire rural
La Communauté de communes Orne Lorraine Confluences reste en effet, un territoire avant tout rural dans lequel l’agriculture occupe une place importante. Celle-ci occupe une part significative de l’économie intercommunale. Aujourd’hui, le territoire compte 153 sièges d’exploitations, principalement en polyculture-élevage avec prédominance des ateliers laitiers. Elles couvrent près de 27 500 hectares, soit un peu plus de 65% du territoire.
Favoriser la concertation
Parmi les mesures concrètes, un groupe de travail a été mis en place autour de Gérard Hypolite, vice-président communautaire en charge de l’agriculture et du développement rural. En donnant la parole aux agriculteurs, celui-ci vise à favoriser la concertation et l’implication du monde agricole en amont des projets.
Labels de qualité et circuits courts
A l’heure des changements de pratiques alimentaires, renforcés par la crise sanitaire que traverse aujourd’hui notre société, acheter local et de qualité devient une priorité pour de nombreux consommateurs. Les labellisations Agriculture Biologique (AB), Haute Valeur Environnementale (HVE) ou encore l’appui à la diversification pourraient donc constituer un axe de travail commun à la Communauté de communes et la Chambre d’agriculture, sur un territoire dont seulement 5,2% des exploitations sont actuellement tournées vers les circuits courts.
Collecte de pneus agricoles
Par ailleurs, ce partenariat entre les deux structures permettra dans les prochaines années la collecte de près de 1 200 tonnes de pneumatiques qui seront revalorisés et laisseront place à des techniques alternatives sur les silos. Cette action s’inscrira dans une démarche plus globale de collecte et traitement de pneus agricoles à l’échelle du département meurthe-et-mosellan.